3 novembre 2020



INFORMATIONS COVID-19

Mesures genevoises du 1er novembre 2020
Le Conseil d’État genevois a décidé hier d’appliquer l’état de nécessité dans le canton de Genève.

BUREAUX ET ATELIERS

Vos bureaux et ateliers ne sont pas dans la liste des établissements qui doivent être fermés. Nous vous recommandons vivement de continuer à faire respecter toutes les mesures visant à ne pas propager le virus, en particulier le port du masque, la distanciation physique, la désinfection des mains et le nettoyage régulier des surfaces.


CHANTIERS

Les chantiers restent ouverts et les interventions chez les particuliers peuvent avoir lieu, évidemment dans le respect des mesures de protection mises en place (désinfection des mains, port du masque, distanciation physique).
Nous notons également que sur les chantiers, si le travail ne permet pas aux ouvriers de respecter la distance requise, ils doivent porter le masque même en extérieur.


RASSEMBLEMENT DE PLUS DE 5 PERSONNES INTERDIT

Les rassemblements de plus de 5 personnes sont interdits, que ce soit dans le domaine public ou privé, à l’intérieur et à l’extérieur. Vous devez donc appliquer cette règle à toutes vos réunions et veiller à ce qu’elle soit également respectée sur les chantiers.


TRANSPORT ET PORT DU MASQUE

Nous vous rappelons que dans les véhicules automobiles, utilisés à titre privé ou professionnel, le port du masque est obligatoire pour tous les occupants, sauf s’ils font ménage commun. Le conducteur qui est seul dans son véhicule n'est pas tenu de porter un masque.









QUARANTAINE, SALAIRE ET TEST COVID-19


Vous trouverez ci-dessous un résumé des différents cas possibles en cas de potentielle infection COVID-19 de vos employés et comment les traiter. Il s’agit ici des règles fédérales générales en la matière. Chaque cas concret peut avoir ses subtilités.

En cas de doutes, nous vous recommandons donc de faire appel à nos services :


A noter
Ces règles s’appliquent, que vos travailleurs vivent en Suisse ou dans un pays frontalier.

En effet, les personnes qui travaillent en Suisse doivent respecter les règles applicables en Suisse.




Si un employé présente des symptômes de la COVID-19

L'employeur doit tout de suite lui demander de rentrer chez lui et de se mettre en auto-isolement.

En cas de symptômes, même bénins, l’employé fera le test d’auto-évaluation COVID-19 pour savoir si un 
test doit être fait. Il peut aussi en discuter avec son médecin. Lien pour un test d'auto-évaluation HUG


 
Si le test est préconisé, l’employé devra rester chez lui jusqu’au jour du résultat du test. Si le test est positif, il devra suivre les indications du médecin cantonal.

Si le test n’a pas à être fait ou que le résultat est négatif, l’employé ne devrait pas se présenter au travail tant qu’il présente des symptômes et dans les 24 heures qui suivent la fin des symptômes.
Si un employé a été en contact avec une personne infectée par la COVID-19 mais qu’il ne présente pas de symptôme
 
Dans ce cas, les consignes suivantes s’appliquent :

  • Les employés qui ont été en contact avec une personne infectée, mais qui n’ont pas de symptôme, peuvent continuer à travailler. Les autorités préconisent néanmoins le télétravail si cela est possible.

  • Si l’employé asymptomatique se rend sur son lieu de travail, il doit surveiller attentivement son état de santé et l’employeur doit protéger ses autres collaborateurs en garantissant le respect des règles d’hygiène et de conduite préconisées par les autorités. Des mesures sur le lieu de travail devront donc éventuellement être prises pour protéger le reste des employés. Si le respect de ces règles ne peut pas être garanti, l'employeur devra demander à son employé de rester à la maison pendant au moins 10 jours.

Si un employé a été en contact étroit avec une personne infectée par la COVID-19

Il doit se placer en quarantaine, qu’il ait ou non des symptômes.
L’autorité cantonale le contactera pour l’informer de la suite de la procédure à suivre.

Les contacts étroits sont des situations où l'on se tient à moins de 1,5 
mètre d'une personne infectée, sans protection (par exemple, paroi de séparation ou masque porté par les deux personnes). Plus le contact est long, plus le risque d'infection est probable.

Dans le cadre des relations de travail, il revient à l’employeur d’estimer si les conditions ci-dessus ont été remplies. Si c’est le cas, il devra demander aux employés qui se sont retrouvés en contact étroit avec une 
personne infectée par la COVID-19 de suivre l’une des procédures ci-dessus.

Il n’y a donc pas de règles générales, mais plutôt une pesée des risques à faire de cas en cas par l’employeur.




L'employé doit se mettre en quarantaine si :

  •  Il présente les symptômes de la maladie et qu’il a un certificat maladie
=>   l’assurance perte de gain en cas de maladie devrait alors couvrir l’absence.

  • Il a eu un contact avec une personne positive
=>   l’employeur n’a pas à verser le salaire. L’employé pourra demander le versement de l’allocation perte de gain.
 
  • C’est à la demande de l’employeur (mesure de précaution)
=>   le salaire est en principe dû par l’employeur.
 

A noter
Si l’employé peut démontrer qu’il se trouve en quarantaine parce qu’il s’est trouvé en contact étroit avec un autre collègue infecté car l’employeur n’a pas pris les mesures nécessaires pour garantir les règles d’hygiène et de conduite, il pourrait demander à recevoir son salaire en plein plutôt que l’allocation APG.



Si le test COVID-19 est effectué à la demande de l'employeur et qu'il n'est pas pris en charge par une assurance, l'employeur devrait le prendre à sa charge pour autant que le test soit fait à cause d'un cas connu dans le milieu professionnel.

Si le cas ressort du domaine privé, il pourrait être demandé à l'employé de prendre en charge le coût du test.


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